Châlons en Champagne
50 300 hab. (Châlonnais )



Au Moyen Âge la ville s'appelait Chaalons en Champaigne « les meilleurs au combat ». Elle doit son nom aux Catalauni, une tribu gauloise. Elle changea de nom pour Châlons sur Marne mais en 1995 elle retrouva "Châlons en Champagne"

Place de la République,là où dormit Jeanne D'Arc --------Statue de Jeanne d'Arc

Les champs catalauniques -
Ils doivent leur nom à Attila, en 451, roi des Huns qui entra en Gaule. Ils battirent en retraite devant la menace de l'armée du général romain Aetius. La bataille fut terrible, les cadavres en grand nombre. Attila s'enfuit. La Gaule respire mais n'oubliera pas les champs Catalauniques.

- La principale ville de Champagne -
Au Moyen Âge, la ville fut érigée en comté administré par ses évêques ; Jeanne d’Arc s’y arrêta, les 14 et 15 Juillet 1439, sur le chemin de Reims, lors du sacre de Charles VII
La généralité de Châlons, instituée en 1542, était issue du démembrement de la grande généralité d'Outre Seine.
La suprématie de Châlons remonte aux guerres de religion, Henri III la considéra comme la principale ville de Champagne en Mars 1589.
Elle devint le siège d'une chambre du Parlement de Paris. A partir de 1637, l'intendant de Champagne réside à Châlons et l'Assemblée Provinciale s'y réunit en 1787.
Le découpage départemental se fit en 1789, Châlons resta le chef-lieu de la Marne.

 

 

 

CHÂLONS D’HIER ET D’AUJOURD’HUI

CATHEDRALE SAINT ETIENNE


12e – 14e siècle : la
cathédraleSAINT ETIENNE conserve des vestiges romans du 12e siècle mais elle est dans sa majeure partie reconstruite en style gothique rayonnant. L'abside, le transept et trois travées de la nef ont été achevés en 1261. Les chapelles rayonnantes et le déambulatoire, ont été ajoutés entre 1280 et 1310.
15e- 17e siècle: les travaux sur la nef ont repris à la fin du 15e siècle et ont été achevés au début du 16e. Tout au long des évolutions les différents architectes ont conservé la conception primitive de la nef pour préserver l’unité de l’édifice. La façade et les travées de style baroque ont été élevées entre 1628 et 1634.

 

Le canal , au loin, cathédrale St Etienne


Notre Dame EN VAUX

La Collégiale Notre-Dame-en-Vaux de Châlons-en-Champagne est une église gothique construite du XIIe, au XVe Siècle. Au XIX e siècle, on lui a ajouté un carillon de cinquante-six cloches

La Collégiale Notre Dame en Vaux, emblème de la Ville de Châlons

 

Avec ses deux flèches couvertes de plomb qui se reflètent dans le Mau, la Collégiale de Notre Dame en Vaux est devenue l'emblème de la ville de Châlons-en-Champagne. Elle est implantée sur un site qui était déjà affecté au culte depuis le IXe siècle. On sait peu de choses de l'église qui l'a précédée. L'édifice actuel, dont la construction fut entreprise vers 1150 et achevée, pour le gros oeuvre, vers 1220, est un grand monument gothique, avec tribunes et triforium, qui conserve dans ses parties les plus anciennes, des traces d'influence romane. la collégiale- qui était à l'époque à la fois collégiale et église paroissiale- était un important centre de pèlerinage à la vierge.

Maison dite "de la petite juiverie"

Actuellement Office de Tourisme : cette maison de la seconde moitié du 16ème siècle porte un pan de bois aux motifs géométriques très élaborés. Primitivement située rue de la Petite Juiverie, elle fut démontée et rémontée quai des Arts pour être préservée de la rénovation urbaine des années 70/80

La maison Clémangis

Située juste derrière Notre-Dame-en-Vaux, la maison Clémangis est une magnifique maison à pan de bois et torchis. Elle présente toute les caracatéristique d'une maison notable de la fin du XV e siècle: encorbellement latéral et en façade, tourelle d'escalier à quatre pans coiffée en poivrière, galerie...Expropriée, et menacée de démolition, elle fut sauvée en 1971, grace à l'association des Amis du vieux Châlons. Démontée , les pièces numérotées avec soins, on la reconstruisit en 1980,81 dans le quartier Notre-Dame.

Dans ce cadre authentique se tiennent des expositions régulières.

 

LE Jard, Le Mau et Le Nau

Le grand Jard, jardin public avec des jeux pour les petits, kiosque à musique, le canal parallèle à la Marne qui, le traverse est aussi le rendez-vous des canards qui viennent déguster le pain des promeneurs. C'est ici que s'installent les manèges de passage dans la ville.

Passerelle sur le canal, le Grand Jard

 

 

Le Petit Jard est le trésor des arbres, même si la tempête y a fait quelques dégâts. Ce jard est le rendez-vous des pigeons mais aussi l'été des cygnes majestueux. Ce parc est aussi par ses fleurs un ravissement.

Le Nau à travers le Petit Jard et le Château,et dans la ville

Au fil de l'eau, le Mau traverse la ville dessus et dessous, les canards et les cygnes y cohabitent avec hélas aussi de gros rats. Le long du Mau on peut déambuler sur les rives aménagées, voire naviguer l'été sur des barques.


 

Ce pont de pierre, sur le Mau, est l'arche Mauvillain(1550). située à proximité de la Préfecture, elle faisait partie des remparts de la ville . Sa voûte en coquille rétrécissait un passage fermé par une herse .

Le Mau - affluent de la Marne - et le Nau - qui en est une dérivation -, se rejoingnent devant le palais de justice de la ville. Délimité par le pont des Viviers, construit en 1627 sur deux arches décalées en quart de sphère, et le pont des mariniers, qui date de 1560 et qui était autrefois, aussi intégré dans les remparts de la ville, le confluent du Mau et du Nau génère autour de lui un site très agréable, grâce notamment aux berges aménagées de part et d'autre des canaux.

Le pont des Mariniers

 

La Porte Sainte Croix.

Elle est appelée aussi Porte Dauphine.

Epoque : 18e siècle Date d’édification :

1769 Edifiée dans les anciens remparts de la ville, cette porte est dédiée à Marie-Antoinette lors de son arrivée en France pour son mariage avec le Dauphin, d’où le nom de Porte Dauphine.

 La porte Ste Croix

 

 

Couvent Sainte-Marie à l'origine, cette imposante construction du 17e siècle était destinée à l'enseignement des jeunes filles. Elle est devenue Grand Séminaire au 19e siècle. Aujourd'hui, elle abrite les services du Département de la Marne. Le Couvent Sainte-Marie est un très bel exemple d'appareillage champenois : alternance de brique, craie et pierre.

 

Couvent Ste Marie, aujourd'hui siège du Conseil Général ( les deux côtés)

Prieuré de Vinetz

Occupée au 17ème siècle par des moines de l'ordre des Récollets, la propriété fut cédée à des religieuses bénédictines provenant du prieuré de Vinetz, près de Saint-Martin-sur-le-Pré. La Chapelle, dont la façade est un chef d'œuvre architectural date de la fin du 17ème siècle. Agrandis à la même époque, les bâtiments se caractérisent par une construction en craie sur rue, et à pans de bois sur cour. Restauré par le Département de la Marne, l'ensemble s'ouvre sur le forum de l'Europe, une vaste place dallée symbolisant les pays européens.

Le prieuré de Vinetz et le forum de l'Europe

 

L'hôtel de la préfecture Le bâtiment a été construit sous le règne de Louis XV, entre 1759 et 1771 pour loger l'Intendant de Champagne et ses services. L'intendant était le représentant du roi et par l'importance de l'édifice. C'est la place du pouvoir royal qui était manifestée. L'architecte choisi est Jean Gabriel Legendre. Rouillé d'Orfeuil, intendant de 1764 à 1789, s'il n'a pas suivi le détail de la construction, s'est attaché à son achèvement et surtout à son embellissement par la création du cour d'Ormesson et de la perspective du Jard.

Hotel des Intendants de Champagne aujourd'hui la Préfecture, et le lion de l'Hôtel de Ville

 

Le bâtiment de proportion exceptionnelle pour le Châlons du XVIII ème siècle a adopté le plan habituel du grand hôtel particulier parisien. En 1800, le bâtiment devient préfecture. En 1846-1848, on ajoutera l'aile droite longeant la rue Carnot et son retour sur la rue de Jessaint.

Hôtel de région

Construit à la fin du 19e siècle sur décision de l'évêque pour abriter le grand séminaire, le bâtiment a assuré cette fonction jusqu'en 1967. Après avoir regroupé les services administratifs et la bibliothèque de l'évêché, la propriété a été vendue au conseil régional de Champagne-Ardenne pour y installer ses services. Le bâtiment est classé monument historique.

 

L'Hôtel de région est situé rue de Jéricho.

 

La Halle ( Marché couvert) .... Le Cirque

La Halle de Châlons : Marché couvert Le projet de la halle actuelle verra le jour en 1884 alors qu'Hippolyte Faure est maire de Châlons . Elle fait l'objet d'un concours dont le lauréat est l'architecte Louis GILLET qui était alors architecte du département de la Marne, à qui l'on doit également à Châlons l'école normale d'institutrices et le cirque.

Le marché couvert a été restauré en 2000. Il fut construit sur le Mau, qui passe toujours dessous.

Le Centre National des Arts du Cirque est un établissement de formation supérieure et de recherche du ministère de la Culture et de la Communication, dépendant de la Direction de la musique, de la danse, du théâtre et des spectacles. Il s'organise autour de trois fonctions :

> la formation initiale d'artistes de cirque, incluant une démarche d'insertion professionnelle,

> la formation permanente d'artistes et de techniciens en provenance de tout le champ du spectacle vivant,

> la constitution d'une ressource documentaire et d'une mémoire audiovisuelle du cirque contemporain.

Le cirque

 

Châlons et la guerre 1914/1918 : la victoire de la Marne

Vendredi 4 septembre 1914 : les troupes françaises font sauter le pont des Estacades sur la Marne. La population fuit. Il reste à peine 2000 personnes. La bataille commence entre les éclaireurs allemands et les cuirassiers français. Le général von Seydewitz et ses troupes entrent victorieusement dans la ville. Samedi 5 septembre : le marché couvert est converti en écurie, les magasins fermés sont pillés. Dimanche 6 septembre : le major Muller prend la place. Mgr Tissier et le prince de Saxe ont un entretien. Lundi 7 septembre : il faut nettoyer les rues de la ville afin d'éviter les épidémies. Le canon tonne toujours non loin de Châlons. Mardi 8 septembre : l'hôpital est plein de blessés revenus du front. Le prince d'Isembourg, chambellan de l'empereur, est à la mairie de Châlons. Mercredi 9 septembre 1914 : les morts et les exécutions s'accumulent. Jeudi 10 septembre : on loge les blessés dans la mairie faute de place dans les hôpitaux. Vendredi 11 septembre 1914 : les Allemands battent en retraite. Le curé de Sompuis et sa servante arrivent dans un état pitoyable. Le vieil homme mourra sous les coups quelques jours pus tard. Samedi 12 septembre 1914 : les Français entrent dans la ville ; c'est la victoire de la Marne. Après l'occupation : le quartier de l'Esplanade et les promenades jonchées de chevaux morts ne sont plus qu'un immense fumier. M. Doumergue, ministre des Colonies, se rend dans la ville pour s'enquérir des besoins de la population. Dix jours d'occupation relatés point par point. Un témoignage précieux et émouvant sur la vie de nos ancêtres

 

 

 

L’Ecole des Arts et Métiers

L'Ecole des Arts et Métiers, façade et porte place La RocheFoucault, la nouvelle Ecole

 

Colonel des Armées du Roi, le Duc de La Rochefoucauld-Liancourt crée en 1780 dans son domaine de Liancourt les premiers ateliers-écoles pour l'instruction et la formation technique des enfants de ses officiers, sous-officiers et soldats. Sa ferme de la Montagne devient ainsi le berceau de l'École. A la demande du Premier Consul, une commission de savants illustres (Monge, Berthollet, Laplace) transforme l'École, devenue entre-temps Prytanée militaire et transférée à Compiègne, en École d'Arts et Métiers (Décret du 6 ventose An XI). Le Duc de La Rochefoucauld-Liancourt en est nommé Inspecteur Général.

La" flamme" sur la place

 

En 1806, l'École est transférée à Châlons-sur-Marne.

 

Notre-Dame de L'Epine voir page spécifique (cliquez ici ----> )

Les Enfants illustres de Châlons

Jean Talon

Jean Talon est né en 1625 à Châlons-sur-Marne, fils de Philippe Talon et Anne Bury. Il fut envoyé par Colbert comme premier intendant de la Nouvelle-France de 1665 à 1668 puis 1670 à 1672. Connu comme le "Grand Intendant", il est un batisseur du futur Grand Canada qu'il peuple notablement en faisant venir les "filles du roi" afin d'équilibrer le ratio entre les hommes et les femmes. Visionnaire, il encouragea l'autosuffisance de la colonie: il urbanise, développe l'agriculture, la pêche, le commerce avec les Antilles. Il est à l'origine des différents codes réglant les problèmes économiques mais aussi la justice. Il fit aussi le premier recensement de la jeune colonie.

Il est mort le 14 novembre 1694 à Châlons-sur-Marne, lieu de sa naissance.

Monument en l'honneur de Jean Talon

 

Nicolas Appert

Il naquit le 17 novembre 1749, à Châlons en Champagne, 16 place Saint Jean, Son père était aubergiste à l'enseigne du Cheval Blanc. En 1750, Nicolas Appert apprend son métier de cuisinier confiseur et d'aubergiste. En 1784 il s'installe confiseur à Paris . Dès 1789 il s'engage dans la Révolution et se verra désigné Président de la section des Lombards puis emprisonné pendant la Terreur.

C'est à cette époque que l'idée germe ; en faisant chauffer des aliments à 100 degrés dans des récipients hermétiquement clos pendant un certain temps, on peut les conserver indéfiniment.

Colonne en hommage à Nicolas Appert

En 1808, il fait des essais de stérilisation de produits alimentaires, des sardines, chez un de ses dépositaires nantais, le confiseur Joseph Colin dont le fils, Pierre-Joseph, créera la première conserverie industrielle. Il fit d'autres découvertes comme le lait concentré. Il se retira à Massy où il mourut seul et démuni le 1er juin 1841. Pasteur reconnaîtra en lui un précurseur, une grande figure de la science qui a fait progresser l'humanité à laquelle il a tout sacrifié.

Pierre Dac

André Isaac dit Pierre Dac (né le 15 août 1893 à Châlons-sur-Marne et mort le 9 février 1975 à Paris)

Il hérite de son père boucher une forme nouvelle d'humour. Cette vocation fera de lui un chansonnier, qu'on baptisera d'un nom nouveau : le Roi des Loufoques. Terme en effet peu répandu à ce moment. Dans les cabarets parisiens, la Lune Rousse, le Caveau de la République, le Coucou ou les Noctambules, il tourne en dérision les situations ridicules de la vie de tous les jours. Il sait à merveille en "louchèbem" (langage des bouchers) jongler avec les mots et les calembours

Le 13 mai 1938 il crée le journal satirique L'OS À MOELLE, présenté comme "l'organe officiel des loufoques". Jusqu'au 31 mai 1940, date de l'entrée des Allemands dans Paris, Pierre Dac va réaliser quatre grandes pages diffusées, chaque vendredi, à quatre cent mille exemplaires.

Plaque commémorative sur la maison de sa naissance, à Châlons en Champagne

Il devient aussi un familier des ondes. Ses nombreux sketches sont diffusés sur Radio-Cité et plus tard sur le Poste Parisien. Ce n'est pas sans difficultés qu'il pourra rejoindre de Gaulle et la BBC. Avant d'atteindre ce but qu'il s'est fixé après avoir entendu l'appel du 18 juin, il connaîtra de multiples incarcérations et évasions.

En 1949, La rencontre avec Francis BLANCHE lui donne une "seconde jeunesse" sera décisive. Elle donnera naissance en 1951 au plus incroyable, au plus drôle, au plus délirant des feuilletons radiophoniques, signé Furax (1034 épisodes enregistrées entre 1956 et 1960). Ensemble, ils créent des revues qui vont triompher sur la scène des Trois Baudets, puis à l'ABC.Ils accèdent également à l'immortalité à travers un sketch, écrit par Pierre DAC, Le Sar Rabindranath Duval...

Châlons et Nous

 

C’est le berceau des familles Songy et Paquez.

La famille Songy est enracinée depuis de nombreuses générations dans la région.

La famille Paquez y est arrivée à une date non connue ; peut être au début du 19ème siècle : on raconte que, d’origine espagnole, elle aurait, peut-être, suivi les armées impériales (Napoléon, St Empire ???) Le séjour, 3 ans durant de Robert Pezzani à L’ENSAM de Châlons, se concrétisa par son mariage avec Evelyne Paquez, originaire de Châlons.

Remerciement

Un grand merci à Lise (Songy), qui, gentiment, a fourni les photos.

 

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sites à consulter :

 

 

- http://www.chalons-en-champagne.net/fr/accueil.aspx

- http://chalons.chez-alice.fr/

- http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2lons-en-Champagne

- http://www.marne.pref.gouv.fr/sections/rubriques/l_etat_dans_la_marne/l_hotel_de_la_prefec/historique_de_l_hote/view

- http://www.france-voyage.com/

- http://www.catalaunien.fr/02-catalaunie/histoire/0-histoire-liste.html

- http://sanctuaire-lepine.cef.fr/

- http://www.chalons-tourisme.com/decouverte.asp